Nous vivons dans un monde où les gens se plaignent sans cesse et le plus surprenant est que ceux qui ne se refusent rien matériellement sont souvent ceux qui se plaignent le plus. Jean Jaurès (1859-1914), homme politique célèbre, déclarait : “Le jour où vous aurez donné au travailleur de quoi vivre largement, vous n'aurez pas encore fait son bonheur. Il y a des biens éternels dont la créature humaine ne saurait se passer.” Cette déclaration se confirme par l’histoire, et particulièrement celle de notre siècle et du siècle dernier où les hommes ont vu leurs conditions de vie s'améliorer, mais n'ont pas trouvé le bonheur pour autant. Il est frappant que c’est dans les pays les plus riches que l’on constate souvent une grande insatisfaction. Dans les classes aisées, on rencontre beaucoup de maladies nerveuses et de suicides. Cette constatation nous ferait-elle conclure que plus on a, moins on est satisfait ? Ou : plus on a, plus on en veut ? Et si nous avions tout, vraiment tout ce que nous désirons, au-delà de ce que nous pourrions imaginer, serions-nous heureux ? Le Seigneur Jésus a posé cette question qui donne elle-même la réponse : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier s’il fait la perte de son âme ? » (Marc 8 v.36)
En effet, l’homme qui évite de penser à l’éternité de son âme ne cherche que les richesses de la terre où il ne vit que pour un temps. “Il y a des biens éternels dont la créature humaine ne saurait se passer” a déclaré Jean Jaurès. Ce sont ces biens éternels qu’il faut chercher pour connaître le vrai bonheur, le bonheur éternel. Où les trouver ?
Une seule réponse : en Jésus Christ qui s’est abaissé jusqu’à nous pour nous révéler l’amour de Dieu et s’offrir en sacrifice pour nous racheter de nos péchés. L'apôtre Paul a écrit : « Le Seigneur Jésus Christ qui, pour vous, de riche qu’il était, a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. » (2 Corinthiens 8 v.9). Enrichis non pas seulement de biens terrestres qui ne durent qu’un temps, mais de biens éternels qui ne périront jamais.
Le seul chemin, c'est de reconnaître notre état de pécheur qui nous éloigne de Dieu et d'accepter par la foi le salut qu’il nous offre par le sacrifice de Christ à la croix. Ainsi, que nous soyons riches ou pauvres, jeunes ou âgés, instruits ou ignorants, nous découvrirons les biens éternels : le pardon divin, le salut de notre âme, la vie éternelle, une espérance glorieuse, un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable (1 Pierre 1 v.4) …
« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la mite et la rouille détruisent, et où les voleurs font effraction et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la mite ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne font pas effraction ni ne dérobent ; car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur . . .
. . . Vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses. C'est pourquoi je vous dis : Ne soyez pas en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus : la vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Observez les oiseaux du ciel : ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n'amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup mieux qu'eux . . . Ne soyez donc pas en souci, en disant : Que mangerons-nous ? ou que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous habillés ? . . . Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela ; mais cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. » (Paroles de Jésus - Matthieu 6 v.19 à 33)
« C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Alors, ayant la nourriture et le vêtement, nous serons satisfaits. » (1 Timothée 6 v.6 à 8)
« Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières » (Jacques 1 v.17)
Bénis donc, bénis sans cesse
Ce Père qui chaque jour
Répand sur toi la richesse
De son merveilleux amour.
Compte les bienfaits de Dieu,
Mets-les tous devant tes yeux,
Tu verras, en adorant,
Combien le nombre en est grand !
(Marcelle Perrenoud)
« Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits. »
(Psaume 103 v.2)
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