« Lisez-vous la Bible ?
– Je n’ai pas le temps ! Je suis trop pressé ; je ne puis perdre mon temps à parler religion et à lire la Bible !
– A quoi donc votre temps sert-il ?
– Eh ! J’ai mes affaires, mon métier, ma maison. Il faut bien que je gagne ma vie, que je prenne soin de ma famille, que je la nourrisse.
– Bien sûr, mais vous n’avez rien de mieux à donner aux vôtres ? Les intérêts de l’âme sont-ils moins importants que ceux du corps ? La vie présente vous absorbe-telle au point de vous faire oublier qu’il y a une existence future dont le sort est à régler maintenant ? Votre travail quotidien vous accapare, soit. Mais vous l’interrompez bien pour vos repas, pour votre sommeil… Vous donnez du repos à votre corps et à votre esprit. Ne voulez-vous donc pas nourrir votre âme ? Quant à l’emploi de vos loisirs, aux distractions que vous savez bien vous accorder de temps en temps, laissez-moi vous dire que se sont de pauvres choses à côté des joies riches et durables qui remplissent le cœur quand on connaît Jésus, l’amour de Dieu qui a donné son Fils unique et que l’on possède l’espérance chrétienne.
Et puis, y avez-vous pensé, un jour, que vous le vouliez ou non, il vous faudra prendre le temps de mourir. Serez-vous alors prêt pour rencontrer Dieu ? Ne voulez-vous pas Le rencontrer maintenant ? Il est le Dieu qui vous aime. L’Evangile – que vous déclarez ne pas avoir le temps de lire – vient vous dire qu’Il a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3 v.16)
Prenez le temps de penser à votre Créateur qui veut être votre Sauveur. Lisez la Bible, sa Parole. Il ne s’agit pas de s’obliger à lire plusieurs chapitres ou plusieurs pages tous les jours, mais quelques versets lus avec prière chaque jour peuvent être d’un très grand profit pour vous.
– J'y penserai plus tard, j’ai encore du temps devant moi.
– Prenez garde, cher ami. Plus tard pourrait être trop tard. La Bible dit : « Vous ne savez pas ce qui arrivera le jour de demain » (Jacques 4 v.14) et « Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6 v.2)
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