En Orient, un voyageur arriva près d’un puits où des bergers abreuvaient leurs moutons. Trois troupeaux appartenant à trois bergers différents se bousculaient pour arriver aux auges de pierres remplies d’eau fraîche. Lorsque tous les animaux eurent étanché leur soif, un des bergers prit son bâton et appela : « Mehn-ah ! », c’est-à-dire : « Suivez-moi ! » Aussitôt, ses brebis se détachèrent des autres et coururent se ranger à sa suite.
Le deuxième berger cria à son tour : « Mehn-ah ! » et son troupeau l’entoura bientôt.
Le voyageur demanda alors au troisième berger si ses brebis le suivraient, lui, l’étranger. Le berger secoua la tête en signe de doute et répondit : « Essayez ! »
Le voyageur endossa le manteau du berger, se coiffa de son turban, prit son bâton et appela : « Mehn-ah !… Mehn-ah ! » Les brebis levèrent la tête, regardèrent l’étranger d’un air surpris, mais pas une seule ne bougea de sa place.
« Ne suivent-elles jamais un autre que vous ? » demanda le promeneur.
« Jamais, répondit le berger. Sauf si une brebis est malade, elle pourrait suivre n’importe qui. »
Suivre n’importe qui, n’importe quoi : quel danger ! Gardons-nous de suivre ceux qui promettent le bonheur, la paix ou un idéal de vie, mais qui ne sont que des voix mensongères. Aucune secte, aucune philosophie, aucune science ne peut apporter le vrai bonheur, la vraie paix. Jésus seul peut nous les donner :
« Je vous laisse la paix, a-t-il dit ; je vous donne ma paix, je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne »
« Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. » (Jean 14 v.27 et 15 v.11)
Ami qui ne connaissez pas encore Jésus comme votre Berger, n’écoutez pas d’autre voix que la sienne. Aujourd’hui encore il se tient à la porte de votre cœur et vous dit :
« Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3 v.20)
Remarquons qu’il ne suffit pas d’entendre sa voix, mais il faut lui ouvrir la porte (Ap. 3 v.20) l’écouter, le connaître et le suivre (Jean 10 v.4).
Un jour, tous nous entendrons sa voix, la voix du Fils de Dieu, mais il sera trop tard pour ceux qui ne l’auront pas écoutée auparavant,
« car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, pour une résurrection de vie, et ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement. » (Jean 5 v.28-29)
C'est pourquoi, «Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs» (Hébreux 4 v.7)
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