« Où es-tu ? » C’est la première question que Dieu pose à l’homme dans la Bible. Adam et Eve venaient de désobéir à Dieu en mangeant du fruit de l’arbre défendu. Leurs yeux furent ouverts et ils prirent conscience qu’ils étaient nus. Lorsqu’il entendirent la voix de l’Eternel Dieu , ils se cachèrent loin de Lui au milieu des arbres du jardin. Mais il est impossible de se soustraire au regard de Dieu qui est omniscient (il connaît tout) et omniprésent (il est partout, en tout temps). Aussi l’Eternel Dieu demande à l’homme : « Où es-tu ?… » pour l’inciter à parler et à confesser sa faute.
Plus tard, David écrira :
« Éternel, tu me sondes et tu me connais, …
Tu pénètres de loin ma pensée
…
Où irai-je loin de ton Esprit ?
Et où fuirai-je loin de ta face ?
Si je monte aux cieux, tu y es ;
Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.
Si je prends les ailes de l’aurore,
Et que j’aille habiter au bout de la mer,
Là aussi ta main me conduira
Et ta droite me saisira.
Si je dis : Au moins les ténèbres m’envelopperont,
La nuit devient lumière autour de moi.
Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi,
Et la nuit brille comme le jour,
Et les ténèbres comme la lumière. » (Psaume 139 v.7 à 12)
Sommes-nous bien conscients que Dieu voit tout ? Tout ce que nous avons fait dans le secret, ce que nous cachons, nos pensées les plus secrètes que nous n’oserions jamais révéler même au confident le plus intime, tout est connu de Dieu et enregistré, y compris ce que nous avons nous-mêmes oublié.
« Il n’existe aucune créature qui soit cachée devant Dieu, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire. » (Hébreux 4 v.13)
Aimeriez-vous que tous vos secrets les plus intimes et tous vos péchés soient révélés et mis au grand jour ? Eh bien ! cela aura lieu puisque la Bible dit que « nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu » (Romains 14 v.10)
« car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les actions accomplies dans le corps, soit bien, soit mal. » (2 Corinthiens 5 v.10)
En nous souvenant de certaines de nos actions, de nos paroles et de nos pensées, nous devrions être effrayés à la pensée que tout nous sera rappelé lors de notre comparution devant le tribunal de Christ ! Mais le croyant n’y comparaîtra pas pour être jugé puisqu’un Autre a subi le jugement à sa place : le Christ lui-même. « Il n’y donc maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 v.1). Comme Dieu a couvert la nudité d’Adam et d’Eve d’une peau de bête – il a fallu une victime pour cela – il revêt le croyant de vêtements de salut et le couvre du manteau de la justice (Esaïe 61 v.10) – et pour cela il a fallu que Christ s’offre lui-même en sainte victime expiatoire. Dieu voit le croyant au travers de l’œuvre de son Fils qui le couvre du salut et de la justice.