Avec quatre de ses camarades, Tom qui effectuait son service militaire, profita d’une permission de trois jours pour sortir et faire la fête. Ils se rendirent dans un motel, heureux de ces quelques moments de liberté qu’ils avaient bien l’intention d’arroser copieusement.
« Une fois seul dans ma chambre, raconte Tom, je changeai mon uniforme militaire contre une tenue civile puis, en attendant mes copains, je pris la Bible des Gédéons* posée sur la table de nuit et l’ouvris fortuitement à la page de l'Évangile selon Luc, au chapitre 15, versets 11 à 32 : l’histoire du fils prodigue. Je réalisais que celle-ci correspondait parfaitement à ma vie et, continuant ma lecture, je tombais sur des versets que je reconnus pour les avoir appris dans mon enfance, comme, par exemple : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » (Jean 3 v.16 et 17).
Mes pensées furent soudainement interrompues par des coups frappés à la porte. Mes copains venaient me chercher. Il fallut que je prenne une décision :
▪ soit rester dans ma chambre et continuer à lire ce merveilleux livre,
▪ soit me joindre à eux et à d’autres camarades pour une nuit d’ivresse.
Je décidais de rester pour continuer ma lecture. Quelques heures plus tard, j’entendis de nouveau des coups frappés à la porte. Déjà ? Les copains sont déjà de retour ? Mais non, c’étaient deux agents de la police des autoroutes qui me demandèrent si je connaissais ces quatre jeunes gens dont ils énoncèrent les noms : les noms de mes quatre copains avec qui je devais être si je n’avais pas décidé de rester pour lire la Bible. Les policiers m’apprirent qu’ils avaient eu un accident de voiture et prononcèrent les paroles que je redoutais d’entendre : ‘Ils sont tous morts.’
Complètement bouleversé, j’étais comme dans un mauvais rêve. Le matin, ayant encore du mal à réaliser ce qui venait d’arriver, je me rendis à pied dans une petite église de campagne, et ce fut ce dimanche-là que j’acceptai Jésus-Christ comme mon Sauveur et lui donnai ma vie. Les années ont passés et je suis maintenant pasteur. »
« Voici, c’est maintenant le temps favorable ;
voici, c’est maintenant le jour du salut. »
(2 Corinthiens 6 v.2)
* Les “Gédéons” sont des chrétiens faisant connaître l'Évangile par la distribution gratuite de Bibles et Nouveaux Testaments dans les hôtels et motels, les hôpitaux, les bases militaires, les prisons et pénitenciers, les écoles et les universités, etc. Les quelques 300 000 membres de l’association internationale des Gédéons sont répartis dans 194 pays du monde. La Bible et le Nouveau Testament sont distribués en plus de 80 langues différentes.
Annie raccroche le téléphone, atterrée : hier elle a passé une soirée formidable avec ses meilleurs amis ; ce matin elle apprend que l'un d'eux s'est tué sur la route en rentrant chez lui. La tragédie la frappe dans toute sa brutalité ! Elle revoit ce garçon, hier encore si joyeux, si plein de vie et d'intelligence ; ce matin... ? — On ne le reverra plus ! Jamais la fragilité et la gravité de l'existence ne lui étaient apparues aussi crûment. Et elle aurait pu se trouver dans cette voiture... !
Une voix appelle sous sa fenêtre et la fait sursauter : « Annie, es-tu prête ? »
C'est une collègue qui fait le trajet avec elle tous les matins.
« Non, je ne suis pas prête ; ne m'attends pas ce matin. »
Mais pourquoi cette question banale prend-elle tout à coup une acuité particulière ? « Es-tu prête, Annie ?» Il lui semble entendre une autre voix, et elle sait trop bien ce qu'il faut répondre : « Non, je ne suis pas prête, pas prête à mourir ; pas prête à rencontrer Dieu ». Rencontrer Dieu, lui qui sait tout et qui me connaît à fond ! Le rencontrer après une existence vide et avec la conscience mal à l'aise ! Le rencontrer maintenant ! Sa misère morale lui apparaît, choquante. Que serait son sort si elle venait à mourir brusquement dans cet état ?
« Annie, es-tu prête ? » Dieu qui l'avait avertie ne lui laissa pas de repos jusqu'à qu'elle le soit véritablement : elle reçut le pardon et la paix avec Dieu par la foi en Jésus Christ.
(Extrait de l’Appel n°540)
« Prépare-toi... à rencontrer ton Dieu » (Amos 4 v.12)
car « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement »
(Hébreux 9 v.27)
mais « il n’y a maintenant aucune condamnation
pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 v.1)
Cher lecteur, chère lectrice, êtes-vous prêt(e) ?
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