La 1ère fois que le verbe "aimer" est employé pour dans la Bible, c'est au chapitre 22 (v.2) du livre de la Genèse quand Dieu éprouva Abraham et lui dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t'en au pays de Morija et offre le en holocauste… »
Cette scène du sacrifice d’Isaac est une image de la croix. Qui est le Fils, l'Unique, celui que le Père aime, sinon le Seigneur Jésus ? « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3 v.16) et il déclare publiquement , au Jourdain : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3 v.17)
L'amour de Dieu pour son Fils est un amour qui surpasse notre intelligence et il nous est impossible d’en mesurer ni la largeur, ni la longueur, ni la profondeur, ni la hauteur.
Cet amour éternel est décrit par Salomon en ces termes : « L'Eternel m'a possédée (il s'agit de la Sagesse personnifiée, c’est-à-dire Jésus-Christ) au commencement de ses voies, avant ses œuvres les plus anciennes….. j'étais à l’œuvre à ses côtés, j'étais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui …. » (Proverbes 8:22 à 31)
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La 2ème fois que le verbe "aimer" est employé dans la Bible, c'est au chapitre 24 (v.67) du livre de la Genèse quand Isaac (toujours figure de Christ) « prit Rebecca qui devint sa femme, et il l'aima. »
« Christ a aimé l'Eglise (son Épouse) et s'est livré lui-même pour elle » (Ephésiens 5:25)
« Il nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous » (Ephésiens 5:2)
Et quel amour ! Amour que beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre ni les fleuves le submerger (Cantique des cantiques 8 v.7) « Personne n'a un amour plus grand que celui-ci... » (Jean 15:13)
L'amour de Jésus pour nous surpasse notre intelligence et il nous est impossible d’en mesurer ni la largeur, ni la longueur, ni la profondeur, ni la hauteur.
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Jésus dit à ses disciples :
« Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés » (Jean 15:9)
Puis, parlant de nous, il s’adresse à son Père :
« Tu les a aimés comme tu m'as aimé … et tu m'as aimé avant la fondation du monde »
(Jean 17:23-24)
Est-il possible que Dieu nous aime d'un amour aussi immense que celui dont il aime son Fils unique et bien-aimé ?
Le Père aime le Fils qui est digne d’être aimé. N’est-il pas celui qui, dans l'éternité passée, avant même la fondation du monde, était parfait, « étant ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui …. » (Proverbes 8 v.30) ? N’est-il pas celui qui a quitté les gloires du ciel pour descendre sur cette terre et accomplir la volonté de son Père dans une obéissance parfaite ? N’est-il pas le seul que la terre ait porté ayant offert à Dieu une vie parfaite sans aucune tache ? Ne s’est-il pas offert volontairement en sacrifice parfait pour expier nos péchés et faire de tous les croyants les enfants de Dieu ? Oh oui, le Fils de Dieu est digne d’être aimé du Père !
Mais nous, étions-nous dignes d’être aimés ? La Parole de Dieu nous dit explicitement que « nous étions autrefois insensés, désobéissants, … détestables, nous haïssant l'un l'autre » (Tite 3:3). Et Dieu a aimé des êtres détestables tels que nous du même amour que celui dont il a aimé son Fils unique et bien-aimé qui n'a jamais cessé d'être parfait !
Il nous aime tels que nous sommes, non pas parce que nous sommes aimables, mais parce que c’est sa nature d’aimer. « Dieu est amour » affirme deux fois la Bible (1 Jean 4 v.8 et 16) et « il prouve son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous… Étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils… » (Romains 5 v.8 et 10)
Confondus devant cet amour si grand , nous ne pouvons que nous prosterner dans l'adoration.
Sa largeur, sa longueur, sa profondeur et sa hauteur : l'éternité dans la gloire sera-t-elle suffisamment longue pour que nous puissions les mesurer ?
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L’âme reste confondue
Devant cet amour béni,
Plus vaste que l’étendue,
Profond comme l’infini.
Aussi notre cœur désire,
Seigneur Jésus, ton retour
Pour voir, pour sonder, pour dire
Les grandeurs de ton amour.
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