Dans la vie, il y a souvent des choix à faire. Ceux-ci peuvent être plus ou moins importants mais ils sont toujours suivis de conséquences heureuses ou fâcheuses, voire désastreuses, selon que le choix aura été bon ou mauvais.
Quel est le choix le plus important ?
Si la question était posée aux jeunes qui débutent dans la vie, que répondraient-ils ?
« C’est l’orientation scolaire, le choix de la profession »,
« C’est le choix d’un conjoint »
« Le choix des amis » etc.
Certes, ces choix sont très importants car déterminants pour toute une vie. Mais il en est un infiniment plus important qui a des conséquences, non seulement pour la vie ici-bas, mais pour l’éternité…
Le prophète Elie s’adressa au peuple qui s’était détourné de Dieu pour adorer Baal, une divinité païenne : « Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés ? Si l’Eternel est Dieu, suivez-le ; et si c’est Baal, suivez-le ! » Et le peuple ne répondit rien. (1 Rois 18 v.21)
Quels sont, aujourd’hui, ces “deux côtés” entre lesquels on peut hésiter longtemps ? L’un est la connaissance de Dieu par la foi en Jésus Christ qui ouvre au croyant une éternité de bonheur, l’autre est la vie sans Dieu et l’éternité loin de Lui, "dans les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents” (Matthieu 8 v.12, 22 v.13, 25 v.30).
Beaucoup se reposent sur leur religion qu’ils pratiquent plus ou moins, sans jamais faire le pas de la repentance et de la foi au Seigneur Jésus. Ils se déclarent chrétiens mais restent confortablement installés dans ce monde immoral bravant les principes divins. Dieu n’accepte pas de tels compromis. Pour chacun, une décision franche est nécessaire. La liste de ceux qui n’hériteront pas du ciel mais iront dans l’étang ardent de feu et de soufre qui est la seconde mort commence par les lâches, c’est-à-dire ceux et celles qui n'auront jamais osé se décider franchement pour Christ (Apocalypse 21 v.8)
Au début du livre de l’Apocalypse (chapitres 2 et 3) le Seigneur s’adresse à différentes églises qui représentent symboliquement l’ensemble de la chrétienté depuis le début jusqu’à la fin de son histoire. Nous sommes arrivés au temps où la chrétienté peut être comparée à l’église de Laodicée à qui le Seigneur dit : « Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu sois ou froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. » (Apoc.3 v.15-16). Cette déclaration solennelle doit nous faire réfléchir sérieusement. Mais au milieu de cette chrétienté tiède, indifférente, le Seigneur, dans sa grâce infinie, appelle chacun et chacune individuellement : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. » (v.20)
« Entrez par la porte étroite, a dit Jésus ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s'y engagent ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, , et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. » (Matthieu 7 v.13-14)
Nous nous sommes tous trouvés, à un moment de notre vie, devant un choix capital à faire, et peut-être est-ce votre cas aujourd’hui, cher lecteur. Vous vous trouvez devant une bifurcation avec deux portes ouvertes sur deux chemins. Le chemin spacieux est celui du grand nombre malgré la présence d’un poteau indicateur qui devrait faire trembler ceux qui l’empruntent : "par ici la PERDITION".
La porte est large et on y entre facilement, tandis que pour parcourir le chemin resserré, il faut enter par la porte étroite. Impossible de la franchir à plusieurs : Cette porte étroite, ne laisse passer qu’une personne à la fois. La décision se prend seul devant Dieu. Il n’y a pas de foi de famille, ni de foi de groupe ou de communauté. La foi est personnelle, individuelle et personne ne peut prendre la décision à votre place. Impossible non plus d’y passer avec un bagage religieux contenant nos propres justices ou nos bonnes œuvres, ni avec le lourd fardeau de nos péchés qui pèse sur les épaules. Que faire donc ? Venir à Jésus qui a dit :
« Moi, je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10 v.9).
Lui, Jésus, a accompli l’Œuvre unique et parfaite qui sauve à tout jamais le pécheur repentant et croyant. Il a porté lui-même, à la croix, le lourd fardeau de nos péchés de sorte que nous pouvons, par Lui et avec Lui, marcher sur le chemin resserré qui mène à la vie éternelle.
« Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie, a-t-il dit ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi »
(Jean 14 v.6)
Dans l’Evangile selon Luc, le Seigneur dit : « Luttez pour entrer par la porte étroite… » (Luc 13 v.24)
Lutter contre quoi ?
Ah ! C'est facile de franchir la porte large qui s’ouvre sur le chemin spacieux : il suffit de se laisser entraîner par le courant du monde. Et cette porte étant large, on peut y emmener tout ce que l’on veut, tous les désirs naturels de son propre cœur. On se trouve à l’aise sur le chemin spacieux, on profite et on jouit des plaisirs du monde et des délices du péché… mais attention ! Rappelons la direction de ce chemin : PERDITION.
Par contre, il faut lutter pour entrer par la porte étroite. Lutter contre quoi ? ou plutôt contre qui ? Le diable est toujours là pour nous tenter et nous faire douter de la parole de Dieu. Il est menteur, et le père du mensonge (Jean 8 v.44). Déjà tout au début de l’histoire de l’homme, dans le jardin d'Eden, il mettait en doute la parole de Dieu : « Quoi ? Dieu a-t-il vraiment dit que… ? » Il emploie même les religions qui enseignent d’autres chemins que Jésus pour aller au ciel, tels que Marie, ou les bonnes œuvres, ou les récitations de prières, etc. Mensonges ! Ne l’écoutez pas, luttez pour résister au diable et écoutez le Seigneur Jésus qui vous invite :
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés… » (Matthieu 11 v.28)
« Moi, je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10 v.9)
« Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14 v.6)
« Il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : l’homme Christ Jésus qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2 v.5-6)
Quand faut-il choisir, se décider ?
Hésiter trop longtemps peut être fatal. Rappelons les paroles du prophète Elie :
« Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés ? » (1 Rois 18 v.21)
« Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6 v.2)
Cette porte qui mène à la vie éternelle est grande ouverte aujourd’hui. Jésus vous tend les bras. Si vous n’y êtes pas entré, elle sera peut-être fermée pour vous demain, définitivement fermée. Vous vous reposez peut-être sur votre religion qui vous enseigne que vos proches prieront pour le salut de votre âme après votre mort : c’est encore un mensonge du diable qui veut votre perdition. Après la mort, il est trop tard. « Luttez pour entrer par la porte étroite, dit Jésus ; parce que beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, quand vous vous tiendrez dehors et que vous vous mettrez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous” – en réponse il vous dira ; “Vous, je ne sais pas d'où vous êtes”. Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues”. Mais il dira : “Je vous le déclare, je ne sais pas d'où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité”. Là seront les pleurs et les grincements de dents. » (Luc 13 v.23 à 28)
Vous avez bien lu : ce ne sont pas seulement les athées et les criminels ou les “grands pécheurs” qui resteront écartés du ciel, mais aussi ceux qui auront pratiqué une religion, ayant mangé et bu en la présence du Seigneur, ayant entendu ses enseignements, mais n’ayant pas pris la décision franche de Le suivre dans le chemin resserré qui mène à la vie.