Un jeu qui tourne au drame
Sur l’île de Borkum, en Mer du Nord, passe un câble téléphonique transatlantique maintenu au sol par de lourdes chaînes. Quand la mer est loin, on peut voir ce câble, à nu, sur le sable. Trois hommes se promènent un jour sur la plage, à cet endroit, à marée basse, quand soudain une idée génial : lequel d’entre eux lèverait ces lourdes chaînes avec les pieds, en étant couché sur le sable ? Sitôt dit, sitôt fait. Les voilà à tour de rôle soufflant et suant pour relever le défi. Tout à coup, un cri… un pied vient de glisser brutalement dans un maillon de la chaîne. Comment ? On ne sait pas trop, un peu à la façon d’une bague qui peut vous prendre un doigt et refuser de vous le rendre… Le fait est que l’un d’eux est pris au piège, et quel piège ! Ses deux compagnons rivalisent d’efforts et d’ingéniosité pour le tirer de là, en vain ! La chaîne dit "non" tandis qu’au loin, la mer revient ; et dans ces régions, elle monte vite ! l’affolement les gagne tous. La plage est déserte et pas le temps d’aller chercher du secours où que ce soit. Les vagues maintenant sont là, indifférentes au tragique événement. Les deux amis à bout de souffle capitulent face aux flots tumultueux : le sort est jeté ! Le jeu tourne au drame…
La boisson
Ainsi en est-il souvent de nous. Pour commencer, quelques petits verres nous tentent. Rien de mal à cela s’ils ne devaient pas être trop fréquents. Passion ? Non ! Petit béguin, tout juste. Puis un jour, c’est la ruine sur tous les plans.
La drogue
Que de jeunes – et de moins jeunes aussi – gémissent et pleurent dans les chaînes cruelles de la drogue. Au départ, qui l’aurait cru ? C’était un jeu bien innocent. Aujourd’hui c’est la passion qui ravage et la marée du désespoir qui agitent les cœurs.
Les jeux
Je m’entretenais il y a peu de temps avec un homme esclave du jeu. Lui aussi avait entrepris bien innocemment de jouer au tiercé : « Que voulez-vous, me dit-il, il fallait bien tuer le temps ! » Maintenant, c’est le temps qui le tue ! Jugez-en : chaque jour, il engage de fortes sommes aux jeux d’argent au point qu’il a dû vendre maison, voiture et tout ! Le comble, c’est qu’il joue encore, bien qu’il ait conscience que les vagues de la ruine le submergent peu à peu.
L’occultisme
Combien de personnes jouent avec l’occultisme peut-être même sans s’en rendre compte. On lit la page d’horoscope dans le journal, juste pour s’amuser… ou en pensant dans le for intérieur y trouver de l’aide. Puis on va consulter une voyante ou une cartomancienne, seulement par curiosité, peut-être sans trop y croire… mais si, par hasard, les prédictions se réalisent, alors on y croit et on s’y accroche !
Comme un rôdeur dans l’ombre, Satan, le prince des ténèbres qui est derrière ces choses et dirige tout malignement, attend pour bondir. Ce qui commence en amusement ou en curiosité peut être fatal. L’ennemi de Dieu utilise ces formes de jouets apparemment innocents pour faire des captifs. Combien d’êtres humains sont ainsi dans les griffes du diable sans pouvoir s’en défaire !
Qui n’est pas esclave ?
Nous n’en sommes pas là ! dîtes-vous. Il n’empêche que la Bible affirme que « chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui » (2 Pierre 2 v.19). Qui peut dire qu’il n’est esclave de rien ? Félix Ledentec, biologiste français, écrivit dans les premières années du 20ème siècle : « L’homme est une marionnette consciente qui a l’illusion de la liberté »
Le Libérateur
Il subsiste néanmoins un moyen : Jésus Christ a eu raison de nos chaînes. Ce message doit être un ballon d’oxygène, une bouffée d’air frais à nos cœurs. En effet, sur la croix du calvaire, Jésus s’est employé à briser les forces du mal et de la corruption.
« Le Fils de Dieu a été manifesté afin qu’il détruise les œuvres du diable » (1 Jean 3 v.8)
« il a été manifesté une fois pour l'abolition du péché par son sacrifice » (Hébreux 9 v.26)
Il y a donc maintenant un moyen de délivrance : « Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » nous dit encore aujourd’hui le Christ (Jean 3 v.36). Recevez-le donc par la foi comme votre Sauveur. Lui seul peut vous délivrer.
(Textes en italiques : Alain Choiquier)
Esclave du péché, je marchais dans ce monde,
Perdu et malheureux, sans espoir et sans Dieu,
Mais tu m’as vu, Seigneur, dans cette nuit profonde,
Et pour me secourir tu quittas le Saint Lieu.
Tu t'abaissas pour moi jusqu'à la croix infâme,
Où tu subis de Dieu le terrible courroux :
La mort et l'abandon passèrent sur ton âme ;
Du jugement divin tu reçus tous les coups.
Et maintenant, sauvé par ta grâce infinie,
Conduit par ton amour, je marche vers le ciel,
En paix et plein d'espoir, car ton œuvre bénie
M’a frayé cet accès au repos éternel.
Dans une hymne d'amour et de reconnaissance,
Mon âme, ô Sauveur, s'élève jusqu'à toi.
J’attends, Seigneur Jésus, en toute confiance,
Le jour où tu viendras me prendre auprès de toi.
Adaptation des paroles de C-L. Favez (19ème siècle)