La semaine dernière nous parlions du repos en rappelant cette invitation du Seigneur Jésus :
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos» (Matthieu 11.28).
Cette parole s’adresse tout d’abord à ceux et à celles qui n’ont pas encore mis leur confiance en Jésus qui a porté lui-même le lourd fardeau de leurs péchés en les expiant sur la croix, mais elle s’adresse aussi aux chrétiens : tout en ayant nos péchés pardonnés en vertu du sacrifice de Jésus Christ, combien de fardeaux portons-nous, qu’ils soient du domaine matériel, moral, physique ou de la santé ? Combien de soucis concernant le travail, la famille, les relations fraternelles, la vie dans l’église locale… ? Entendons-nous cet appel de notre divin Sauveur : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos» ? Ne réservons pas cette invitation exclusivement aux âmes perdues quoiqu’elle s’adresse bien à elles. Quand Jésus prononça cette parole, il s’adressait autant à ses disciples qu’à la foule qui l’entourait : « vous tous » a-t-il précisé.
Voici un conte qui illustre bien le chrétien qui garde les soucis sur lui, oubliant de répondre à l’invitation de son Sauveur :
Un homme marche sur le chemin, plié sous le poids d’un lourd fardeau qu’il transporte sur son dos meurtri. Il n’en peut plus et chacun de ses pas lui demande un effort.
Un fermier assis dans une charrette tirée par un cheval le rattrape et lui dit :
« Eh, l’ami ! Venez donc vous asseoir à côté de moi, je passe devant chez vous : je vous déposerai. »
L’homme accepte avec joie, monte dans la charrette, s’assied à côté du fermier, gardant toujours son fardeau sur son dos. Au bout d’un moment le fermier lui dit :
« Mais déposez donc votre fardeau dans la charrette ! Pourquoi vous fatiguez-vous à le garder sur le dos ?
- Ah non ! répond l’homme. Votre cheval en a bien assez à tirer la charrette et son chargement. Je ne vais pas lui ajouter mon fardeau ! »
Cette histoire qui fait sourire ne ressemble-t-elle pas au chrétien qui garde le poids de ses soucis sur lui alors que la Parole de Dieu nous dit : « Déchargez sur Lui de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5 v.7)
« Venez à moi, nous dit Jésus, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger. » (Matthieu 11.28-30)
Près de Jésus, nous trouvons deux choses en apparence contradictoires : Le repos et le joug. Ce dernier est la lourde pièce de bois posée sur les têtes de deux bœufs et servant à les atteler, symbole de l’obéissance et du service. Le joug du Seigneur Jésus est doux et facile à porter.
Combien sont pesants les soucis portés seul : ils nous écrasent ; mais combien ils sont légers lorsque nous les confions au Seigneur !
Combien difficiles – voire impossibles – sont les épreuves de la vie traversées seul ; combien plus faciles avec le Seigneur !
Comme le dit un cantique : « Près de Jésus, les pleurs même sont doux. »
Venons donc à Jésus pour lui apporter et lui confier tous nos soucis, toutes nos peines, toutes nos difficultés. Si nous réalisons que toutes les circonstances que nous traversons sont permises ou voulues de lui et qu’il dirige toutes choses pour notre bien (Romains 8 v.28) nous pouvons nous reposer sur lui. Et quel repos !
Quel repos céleste Jésus d'être à toi,
A toi pour la mort et la vie.
Dans les jours mauvais, de chanter avec foi,
Tout est bien, ma paix est infinie.
Refrain :
Quel repos, quel repos, quel repos, quel repos,
Quel céleste repos!
Quel repos céleste! Mon fardeau n'est plus!
Libre par le sang du Calvaire,
Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,
Gloire et louange à Dieu notre Père.
Quel repos céleste! Tu conduis mes pas,
Tu me combles de tes richesses,
Dans ton grand amour, chaque jour Tu sauras
Déployer envers moi tes tendresses.
Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
Auprès de Toi, j'aurai ma place,
Après les travaux, les combats, la douleur,
A jamais je pourrai voir ta face!
Quel repos, quel repos, quel repos, quel repos,
Quel céleste repos!
Mlle Amélie Humbert