Évangile selon Marc ch.12 v.1 à 9 :
Jésus se mit à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa une cuve pour un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des cultivateurs et s'en alla hors du pays. La saison venue, il envoya un serviteur aux cultivateurs pour recevoir d'eux du fruit de la vigne ; mais eux le prirent, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. Il leur envoya encore un autre serviteur ; celui-là, ils le blessèrent à la tête et le traitèrent ignominieusement. Il en envoya un autre ; celui-là, ils le tuèrent ; et ainsi pour beaucoup d'autres, battant les uns, et tuant les autres. Il avait encore un unique fils bien-aimé ; il le leur envoya, lui aussi, le dernier, en disant : “Ils auront du respect pour mon fils”. Mais ces cultivateurs-là dirent entre eux : “Celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous”. Alors ils le prirent, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les cultivateurs et donnera la vigne à d'autres. »
Il n’est pas difficile de comprendre que le propriétaire de la vigne, c’est Dieu. Les cultivateurs à qui il l’a confiée sont les enfants d’Israël bénéficiaires des bénédictions qui leur étaient réservées.
Dieu attendait du fruit de son peuple et combien de prophètes lui a-t-il envoyés pour lui parler, l’exhorter, l’avertir ? Comment les responsables d’Israël ont-ils répondu ?
« L'Éternel, le Dieu de leurs pères, donna de bonne heure à ses envoyés la mission de les avertir, car il voulait épargner son peuple et sa propre demeure. Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes… » (2 Chroniques 36 v.15-16)
« Jérusalem, Jérusalem, a dit Jésus, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés… » (Luc 13 v.34)
C’est alors que Dieu, dans son amour immense, a envoyé son Fils unique et bien-aimé. Remarquons cette expression de l’Evangile : « Il avait encore un unique fils bien-aimé » qui nous rappelle la parole de l’Eternel à Abraham : « Prend ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac… » (Genèse 22 v.2) : elle traduit de manière émouvante les affections et l’amour du Père pour son Fils bien-aimé qu’il a sacrifié pour nous !
Le peuple d’Israël et les responsables religieux, n’ont pas hésité à « jeter hors de la vigne » et à tuer le divin héritier qui, pourtant, était venu les visiter en grâce pour leur révéler l’amour et la vérité.
Que fera donc le Maître de la vigne ? Israël, en temps que peuple, est provisoirement rejeté – durant le temps de la grâce – et la vigne est confiée à d’autres, parmi les nations. Ceux qui étaient autrefois privés de tout droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance et étant sans Dieu dans le monde (Ephésiens 2 v.12) ont droit maintenant aux riches bénédictions qui découlent du grand salut en Jésus Christ, l’unique Fils bien-aimé du Dieu d’amour qui veut que tous les hommes soient sauvés (1 Timothée 2 v.4)
« Il (Le Fils bien-aimé de Dieu) vint chez lui, et les siens (Israël) ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux (qu’ils soient juifs ou des nations) qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom » (Jean 1 v.12)
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 v.16)