Cette question est très importante. Si vous espérez avoir la vie éternelle, c’est que vous êtes dans l’incertitude à l’égard de votre salut ; vous n’êtes pas sûr d’avoir la paix avec Dieu et, par conséquent, vous n’avez pas la paix du cœur. Mais si vous savez que vous avez la vie éternelle, alors, vous avez de l’assurance et vous pouvez jouir de la grâce de Dieu et de la bienheureuse espérance dans le Christ Jésus.
Beaucoup déclarent qu’ils espèrent avoir la vie éternelle et souvent, ils ajoutent qu’il n’est pas possible de savoir maintenant si on l’a. Si telle était la réponse de notre lecteur, nous voudrions lui montrer par les Ecritures que cette assurance est non seulement possible, mais qu’elle est selon la pensée de Dieu qui veut que quiconque croit en son Fils ait la vie éternelle.
Lisons dans la 1ère épître de Jean, chapitre 5 verset 13 :
« Tout cela, je vous l’ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu ».
Vous avez bien lu : « …afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle » et non « afin que vous espériez l’avoir ».
Cher lecteur, avez-vous reconnu votre condition de pécheur devant Dieu et, par conséquent, votre besoin d’être sauvé ?
Avez-vous reconnu votre totale incapacité de faire vous-même quoi que ce soit pour votre salut ?
Croyez-vous que Jésus, le Fils de Dieu, a tout accompli à la croix, expiant vos péchés ?
Alors, détournez vos regards de vous-même et fixez-les simplement sur le Sauveur. Recevez cette affirmation que Dieu vous adresse :
« Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Évangile selon Jean 3 v.36)
Il n’a pas dit qu’il « aura » la vie éternelle, ou qu’il « peut espérer l’avoir », mais il « a » la vie éternelle. Il la possède dès maintenant.
Reposez-vous donc sur la Parole de Dieu qui ne peut mentir et sachez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
Recevez d’abord le témoignage de Dieu, et ensuite seulement, vous pourrez éprouver la joie du salut.
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L'esclave d'un prince oriental avait été condamné à mort. Peu avant l'exécution à laquelle le prince devait assister, on demanda au malheureux s'il avait encore un désir.
La seule chose qu'il demanda fut un verre d'eau. On le lui apporta aussitôt, mais il était si ému que ses mains tremblantes avaient de la peine à tenir le verre.
Le prince lui dit : "Calme-toi, ta vie est en sécurité jusqu'à ce que tu aies achevé de boire cette eau". L'esclave prit le prince au mot et répandit l'eau par terre : personne ne pouvant la remettre dans le verre, sa vie était sauve.
Si ce condamné a eu raison de prendre le prince au mot, combien plus vous devez prendre Dieu au mot lorsqu'il vous dit que vous avez la vie éternelle si vous croyez en son Fils, Jésus-Christ.
Vous devez vous confier en sa Parole bien plus qu'en celle d'un roi. Et elle vous dit : « Que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »
On raconte que Napoléon était un assez piètre cavalier et qu'un jour, passant ses troupes en revue, son cheval s'est emballé, mettant la vie de l'empereur en danger. Un simple caporal, sortant des rangs, s'est lancé aux naseaux du cheval et l'a bloqué sur place, sauvant ainsi l'empereur d’un accident qui lui aurait peut-être coûté la vie.
Napoléon lui dit : « Merci, capitaine ! ».
Et l'autre, s'étant mis au garde à vous répondit du tac au tac : « De quelle compagnie, Sire ? ».
L'empereur, honoré d'une telle foi, a répondu avec un sourire : « De ma propre garde ! ».
Et il a été immédiatement confirmé dans son grade de capitaine. Il a saisi la parole de l'empereur au vol. Puisqu'il l'a dit, il ne peut plus se rétracter.
La foi, c'est cela ! Dieu l'a dit et ne peut pas se reprendre.
«Dieu n'est pas un homme pour mentir, ni un fils d'homme, pour revenir sur sa décision : ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l'accom-plira-t-il pas ?» (Nombres 23 v.19)