Mais nous pouvons facilement imaginer ce grand chantier naval en pleine terre de Mésopotamie, loin de toutes les mers et de tout lac ou cours d’eau pouvant recevoir un tel bateau de 150 m de long, 25 mètres de large et de la hauteur d’un immeuble de 6 étages !
Ils étaient bien peu nombreux les ouvriers qui construisaient cet immense bâtiment : il n’y avait que Noé, ses trois fils, peut-être aidés de sa femme et de ses trois belles-filles.
Ils devaient rire ceux qui voyaient ce petit nombre s’affairer à un telle construction : « Ils sont fous ces gens ! Où cet immense bateau va-t-il voguer ? Vont-ils le transporter jusqu’à la mer qui est à des centaines de kilomètres ? ah, ah ! Quelle folie ! »
Et pourtant, s’ils avaient écouté Noé ! Il leur expliquait, sans aucun doute, que Dieu lui avait parlé, annonçant ses jugements qu’il allait exercer sur la terre corrompue et remplie de violence (Genèse 6 v.11 à 13). Les avertissant, il était le prédicateur de justice, nous dit Pierre dans sa 2ème épître (ch.2 v.5). Mais les gens se moquaient autant de ce qu’il disait que de ce qu’il faisait. « Construire un bateau en pleine terre où il n’y a pas d’eau ! Quelle folie ! »
Encore de nos jours, pour beaucoup, hélas, la prédication de la croix est une folie :
« La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1 v.18).
Il y a quelques jours, j’écoutais une émission télévisée dans laquelle un académicien athée essayait de prouver avec éloquence et dans un langage très intellectuel l’inexistence de Dieu. Cet homme connu pour son intelligence et sa culture était très écouté. Quand on lui demanda ce qu’il pensait alors de ceux qui croyaient en Dieu, par tact, il ne prononça pas de mot « folie » mais chacun a bien compris qu’il le pensait.
Un chrétien parlait de l’Evangile à son collègue quand celui-ci lui dit :
« Tout ce que tu me dis de Jésus, de la Bible, de la croix, c'est tout simplement de la folie !
Tu as raison, répondit le chrétien, la Bible dit exactement la même chose. Lis toi-même : La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent. »
Le collègue fronça les sourcils. Ses propres paroles venaient de le classer parmi “ceux qui périssent”. (source : calendrier “la Bonne Semence”)
Il en est de même aujourd’hui que du temps de Noé : Ceux qui se moquaient de lui périrent tous lorsque le déluge arriva, la porte l’arche ayant été fermée par Dieu lui-même. Quand Dieu fermera la porte de sa grâce lors du retour de Jésus Christ qui viendra prendre son Eglise et l’introduire dans son ciel, ceux qui se seront moqué de Lui en refusant cette grâce resteront pour leur perdition éternelle. Ceux qui n’ont pas cru à l’Evangile et qui ont vu la porte de la grâce se fermer au moment de leur mort sont dans l’attente terrible du jugement.
Dieu a pourtant été patient envers les incrédules du temps de Noé ; l’apôtre Pierre parle de « la patience de Dieu qui attendait dans les jours de Noé, tandis que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3 v.20)
Par la plume de ce même apôtre, Dieu dit « qu’il est patient envers vous, ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3, fin du v.9)
Ami qui lisez ces lignes, si vous ne l’avez pas fait, il est encore temps de vous mettre à l’abri du jugement de Dieu en croyant en l’œuvre de Jésus Christ accomplie à la croix.
« Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut. » (1 Corinthiens 6 v.2)
La prédication de la croix, serait-ce une folie pour vous ?
Ou est-elle la puissance de Dieu pour votre salut éternel ?
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La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut elle est la puissance de Dieu…
Puisque, en effet, dans la sagesse de Dieu, le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient.
… nous, nous prêchons Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute, pour les nations folie, mais pour ceux qui sont appelés, aussi bien Juifs que Grecs, Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et que la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes…
Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les hommes sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes…afin que personne ne se glorifie devant Dieu.
(extraits de 1 Corinthiens 1 v.18 à 29)
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Comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aussi au jour du Fils de l’homme (Jésus) : on mangeait, on buvait, on se mariait, on donnait en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l’arche ; alors le déluge vint et les fit tous périr… Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme sera révélé.
(Luc 17 v.26, 27 et 30)
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Aux derniers jours viendront des moqueurs qui se livreront, au gré de leurs désirs, à la moquerie, et diront : « Où est la promesse de sa venue ? Car depuis que les pères se sont endormis, tout demeure dans le même état depuis le commencement de la création ». Ils ignorent en effet volontairement ceci : par la parole de Dieu, existaient jadis des cieux, ainsi qu’une terre tirée des eaux et subsistant au milieu des eaux, par lesquelles le monde d’alors fut détruit, étant submergé par de l’eau.
Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies.
Mais n’oubliez pas ceci, bien-aimés : c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse, comme certains estiment qu’il y a du retard ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. (2 Pierre 3 v.3 à 9)
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