« Vous ne pouvez pas comprendre ! »
C’est la réponse que nous entendons souvent lorsque nous essayons d’encourager quelqu’un se trouvant dans la douleur. « Personne ne peut comprendre ce que je ressens ! » soupire-t-on, le cœur serré et les larmes aux yeux. C’est vrai que pour comprendre un ami dans la détresse, il faudrait que je sois à sa place, ayant le même caractère, les mêmes sentiments, les mêmes passions et subissant les mêmes épreuves.
Peut-être, cher lecteur, chère lectrice, êtes-vous quelqu’un qui pensez que personne ne peut comprendre ni évaluer le poids du fardeau qui vous accable. Vous aviez, comme tous, espéré beaucoup de la vie, et vous êtes déçu. C’est la santé qui est fragile, la maladie qui vous a surpris. C’est un rêve de bonheur qui s’est évanoui. C’est l’argent qui manque à votre foyer. Un être bien-aimé vous a été ravi de bonne heure. Ici, c’est le conjoint qui est parti… Là ce sont les enfants qui sont la cause de vos tourments quotidiens. Vous, homme ou femme de cœur et d’énergie, vous avez pensé faire beaucoup pour le bien et on vous a méconnu, sali, trahi… et nous pourrions ainsi ajouter toute une liste de sujets de souffrances...
Qui peut comprendre votre douleur ? Dans cette épreuve qui vous assaille et dans le secret de votre peine, votre âme éprouvée, découragée peut-être, ne recherche plus de consolation humaine. Les paroles, les mots ne vous apportent plus grand-chose. Vous avez soif de silence, soif de compréhension, soif de vous abreuver à quelque chose de plus vital que la sympathie humaine. Ce n’est pas quelques gouttes d’eau qu’il vous faut, mais une source. Elle existe et son eau qui désaltère coule toujours en abondance.
Connaissez-vous cette source ? Connaissez-vous Jésus Christ qui a dit : « Quiconque boit de cette eau-ci (il parlait de l’eau d’un puits, celle que la terre produit) aura de nouveau soif ; celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4 v.13-14)
Ho ! vous qui avez soif de délivrance et de bonheur, vous qui réalisez que rien sur cette terre ni aucune parole humaine ne peut l’étancher, venez à la source des eaux vives, venez à Jésus qui vous comprend, lui, parce qu’il connaît parfaitement toutes choses et tout ce qui vous tourmente, venez à Celui qui vous comprend parce que lui a souffert bien au-delà de ce que quiconque pourrait imaginer !
L’appel du divin Sauveur retentit encore aujourd’hui : « VENEZ A MOI, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 v.28)
Depuis près de deux mille ans que Jésus Christ invite les « fatigués et les chargés » à venir à lui, des multitudes d’âmes ont répondu à sa voix, ont puisé à la fontaine divine l’eau de la vie… aucune n’est revenue désenchantée.
Ne voulez-vous pas, vous aussi, venir à Lui ? Vous trouverez alors qu’il s’est chargé de fardeaux plus lourds encore que les vôtres. Il s’est chargé de toutes les douleurs, de toutes les langueurs (Esaïe 53 v.4). Vous le trouverez « Homme de douleurs » sur la terre ; vous le trouverez crucifié à Golgotha, épuisant la coupe des douleurs humaines. Plus encore, vous l’entendrez dire : « Mes iniquités m’ont atteint… Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. » (Psaume 40 v.12 et 38 v.4). Quand il dit : « mes iniquités », ce sont les miennes, les vôtres qu’il fit siennes, qu’il prit à son compte quand Dieu lui-même le frappa à notre place alors qu’il confessait nos péchés comme étant siens, pour en faire l’expiation par son sacrifice.
« Christ a souffert une fois pour les péchés, le JUSTE pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3 v.18)
Vous donc qui êtes encore courbés sous le poids de vos péchés et qui allez gémissant, sentant que là est la cause de toutes vos souffrances, mais incapables de vous libérer, apportez maintenant au pied de cette même croix ce faix écrasant. C’est à cause de vos péchés que Jésus a souffert, mais son sang a coulé pour les effacer.
Confiez-vous à Jésus maintenant. Dites-lui tout ! Il vous entend, il est prêt à vous recevoir car il a dit : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6 v.37). Il ne vous rendra pas forcément la santé, ou ne vous guérira pas forcément de votre maladie, quoiqu’il peut le faire, il ne vous rendra pas l’être cher que vous avez perdu, mais il vous donnera infiniment plus : la guérison et la paix de l'âme, une espérance vivante qui font que les épreuves terrestres sont bien plus légères à porter.
Quand vous aurez goûté sa tendresse, vous bénirez la main qui vous a frappé, car cette même main fait plus que de bander votre plaie ; elle vous ouvre la porte du ciel, vous enrichit de ses trésors impérissables et vous montre dans la Parole de vie – la Bible - les promesses et les consolations éternelles.
Que sont nos souffrances d’ici-bas en comparaison de la vie éternelle de bonheur promise à tous ceux et toutes celles qui se confient en Jésus ?
« Les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec la gloire a venir qui doit nous être révélée. » (Romains 8 v.18)
Es-tu lassé, rempli de tristesse ?
Dis tout à Jésus !
Son cœur est ouvert à ta voix sans cesse.
Dis tout à Jésus !
Il voit tes yeux rougis par les larmes :
Dis tout à Jésus !
Il connaît ton cœur, Il sait tes alarmes.
Dis tout à Jésus !
Dis tout à Jésus !
Oh ! dis-Lui tout !
Son cœur est toujours ouvert à ta voix.
Il peut te comprendre,
Il aime à t'entendre.
Si ton passé surgit comme une ombre :
Dis tout à Jésus !
Il peut effacer tes péchés sans nombre.
Dis tout à Jésus !
Dis tout à Jésus !
Oh ! Dis-lui tout.
Son cœur est toujours ouvert à ta voix.
Dis tout à Jésus !
Dis tout à Jésus !
Et pour demain ce que tu redoutes :
Dis tout à Jésus !
Il est près de toi le long de la route.
Dis tout à Jésus !
Dis tout à Jésus !