Qu’est-ce que la conscience ? C’est la faculté qui pousse à porter un jugement de valeur sur ses propres actes, faculté que Dieu a donnée à l’homme au même titre que l’intelligence, la mémoire, la pensée… La conscience est la connaissance intuitive , chez l’être humain, du bien et du mal.
Au commencement, l’homme créé à l’image de Dieu n’avait pas à utiliser cette faculté puisque, dans le jardin d’Eden (jardin de délices) où il se trouvait, tout était bien et le mal n’avait pas encore fait son apparition.
Dieu dit à l’homme pour le mettre à l’épreuve : « Tu mangeras librement de tout arbre du jardin, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas, car au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2 v.16-17). Mais l’homme écouta plutôt la voix du diable qui lui dit : « Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3 v.5). Il désobéit à Dieu en mangeant du fruit défendu. Dès lors, ses yeux et ceux de sa femme furent ouverts, et ils connurent qu’ils étaient nus. Le premier effet de cette désobéissance est de faire prendre conscience à l’homme de sa nudité : ce qu’il est par nature, un état dont il a honte.
Chaque individu possède une conscience ; il est plus ou moins honteux quand il fait le mal, content quand il fait le bien. Mais où est le mal ? dira-t-on. Actuellement nous vivons une époque où ce qui était réprouvé il y a quelques années seulement est admis maintenant, même encouragé ! Les mœurs changent et on en arrive à appeler le mal bien. La conscience est de moins en moins exercée.
A force de vivre dans un monde corrompu où les valeurs morales sont bafouées, nous risquons de ne plus réagir comme le nez habitué à respirer l’air pollué en arrive à perdre l’odorat. Nous possédons toujours une conscience, mais attention ! si celle-ci a tendance à s’insensibiliser à cause du relâchement des mœurs et de l’abandon des principes divins, devant Dieu, il n’est pas question de minimiser le péché. Lui, ne change pas : il est le Même, ayant toujours les yeux trop purs pour voir le mal (Habakuk 1 v.13). Il n’y a rien qui irrite Dieu autant que le péché, quelque soit sa forme. Ah ! si nous estimions le mal de la manière dont Dieu l’évalue, nous ne pourrions que tomber sur notre face et nous écrier, comme Job : « J’ai horreur de moi et je me repens dans la poussière ! » (Job 43 v.6) ou comme Esaïe : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures… » (Esaïe 6 v.5).
Mais Dieu est amour. Il hait le péché mais il aime le pécheur. C’est pourquoi il désire que chacun prenne conscience de son mauvais état et vienne à la repentance.
« Repentez-vous et croyez à l’Evangile » a dit Jésus (Marc 1 v.15)
« Venez, et plaidons ensemble, dit l'Éternel : Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme l'écarlate, ils seront comme la laine » (Esaïe 1 v.18)
Quand, il y presque 2000 ans Jésus, le saint Fils de Dieu, était cloué à la croix, Il a pris sur lui nos nombreux péchés qu'il a expiés sans qu'aucun d'entre ne soit amoindri. Il a bu la coupe de la colère de Dieu jusqu'à la lie. Oh ! mon ami, si tu n'as pas encore mis ta pleine confiance en Jésus, considère les souffrances indicibles qu'il a endurées par amour pour toi : vas-tu refuser encore longtemps de croire en lui ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? (Romains 2 v.4)