Dans ce monde où tout change et où tout est incertain, peut-on posséder des certitudes ?
Peut-on assurer que ce qui est prospère aujourd’hui le sera encore demain ?
Si notre santé est bonne aujourd’hui, la sera-t-elle toujours ?
Le travailleur est-il sûr qu’il ne sera pas un jour au chômage ?
Si notre pays est en paix, peut-on avoir la certitude qu’il n’y aura pas une nouvelle guerre ?
Ce qui est certain, c’est précisément l’incertitude de toutes choses.
Il existe néanmoins une certitude incontestable : toute vie sur la terre a une fin. La Bible dit : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois » (et cela, personne ne peut le contredire) « et après quoi vient le jugement » (Hébreux 9 v.27).
Il est également certain que Quelqu’un a volontairement goûté la mort pour tous. Personne ne peut nier que Jésus Christ est venu dans le monde et qu’il est mort sur la croix. Ceux qui nient sa résurrection prouvent qu’ils ne connaissent rien de lui et que, par conséquent, ils sont sans Dieu et sans espérance.
Il y a une très heureuse certitude que chacun peut posséder ici-bas s’il la désire :
LA CERTITUDE DU SALUT ÉTERNEL.
Car si Jésus s’est laissé clouer sur la croix et est mort, c’est pour porter le jugement que méritaient nos péchés et nous sauver de la perdition éternelle. « Cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Timothée 1 v.15)
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 v.16). Quelle merveilleuse certitude nous avons dans cette déclaration : « Qui croit au Fils (c’est-à-dire : qui se confie en Jésus-Christ) a la vie éternelle » (Jean 3 v.36). Non pas « aura » la vie ou « peut espérer l’avoir », mais il a la vie éternelle, il la possède maintenant.
C’est une merveilleuse assurance que chacun peut saisir, s’il le veut. Ami lecteur, possédez-vous la certitude de votre salut ? Si non, vous pouvez l’avoir, et cela, maintenant en mettant votre pleine confiance en Jésus et en son Œuvre accomplie pour vous à la croix.
PEUT-ON PERDRE LE SALUT ?
Certaines personnes ayant reconnu leur culpabilité devant Dieu et croyant au Seigneur Jésus mort pour leurs péchés craignent de perdre leur salut si elles commettent une faute grave ou si, étant tentées, elles retombent dans le péché. Il est bien vrai que si notre salut dépendait de notre marche, nous n’aurions que très peu d’espoir. Mais, gloire à Dieu ! Notre salut repose sur l’Œuvre de Christ accomplie parfaitement à la croix.
Ecoutez ce que Jésus a dit, et si vous craignez de perdre votre salut, apprenez ces paroles par cœur : « Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent ; moi, je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10 v.27 à 29)
Le croyant appartient à celui qui l’a racheté. « sachant que vous avez été rachetés […] non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde » (1 Pierre 1 v.18)
Comment Jésus pourrait-il se laisser ravir une seule de ses brebis qu’il a rachetée à si grand prix, celui de son sang versé, de sa vie donnée ? Il déclare qu’elle ne périront jamais, il leur a donné la vie éternelle. Puisqu’il parle de vie éternelle, il exclue toute possibilité d’y mettre un terme.
Qu'advient-il donc d'un croyant qui pèche ?
Si, par manque de vigilance, un croyant pèche – à qui cela n’arrive-t-il pas ? – sa conscience en est troublée, la paix et la communion avec son Dieu est interrompue jusqu’à ce qu’il confesse son péché. Un enfant qui a commis une faute se trouve mal à l’aise devant son père jusqu’à ce qu’il avoue, mais il reste toujours son enfant. Prenons l’exemple de David qui a commis un double péché très grave avec la femme d'Urie et Urie lui-même (2 Samuel 11). Quand il confesse son péché, au Psaume 51 v.12, il demande à Dieu : « Rends-moi la joie de ton salut ». Il ne dit pas « rends-moi ton salut » puisqu'il l'a toujours, mais il en a perdu la joie (ou la jouissance).
Un croyant qui a péché, ne peut pas se sentir à l'aise devant son Dieu et perd ainsi la jouissance de son salut, mais pas son salut, comme cet enfant fautif perd la jouissance de l’amour paternel, mais il est toujours aimé de son père, il est toujours son enfant.
La brebis rachetée à grand prix par le Seigneur reste dans sa main puissante de laquelle personne ne l'arrachera. Si elle a péché, Dieu, dans amour et par son Esprit qui habite en elle, travaille son cœur, en le brisant s'il le faut, pour l'amener à confesser sa faute. C'est alors que nous avons cette merveilleuse promesse :