Évoquer avec nostalgie les années du temps passé en les comparant à la triste époque dans laquelle nous vivons actuellement est un sujet de conversation courant qui recueille généralement l’assentiment de tous, tout au moins des personnes qui ont un vécu d’un certain nombre d’années. Ce rappel du passé se fait entendre dans toutes les classes de la société, parmi les croyants comme parmi ceux qui ne le sont pas.
Autrefois, déclare-t-on, pas de chômage, pas de pollution, pas de problème d’immigration, et surtout et avant tout, la morale était enseignée à l’école, les enfants obéissaient à leurs parents, les jeunes se soumettaient aux adultes et acceptaient leurs conseils, l’autorité était respectée… tandis que maintenant, que dire de la mentalité ? A part quelques rares foyers où les parents réussissent encore à préserver leurs enfants du caractère de ce monde, peut-on parler de soumission ? "Nous voulons être libres, déclarent les jeunes. Nous ne voulons pas d’une vie médiocre comme celle de nos parents". La liberté : voilà ce que réclament les jeunes et les moins jeunes. On ne parle même plus de mariage, mais d’union libre ; ainsi on pourra se séparer quand on le voudra.
On établit comme fautifs de cette dégradation l’incapacité des gouvernements, l’influence de la télévision, la résignation des parents, des enseignants, des éducateurs, etc.
Et que dire des mœurs ? Ce qui était autrefois moralement condamné est aujourd’hui, non seulement toléré, mais encouragé. Dans quel monde vivons-nous ?
Écoutons la Parole de Dieu qui nous a averti de cette décadence morale :
« Or sache ceci, que dans les derniers jours il surviendra des temps fâcheux : car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, vantards, hautains, blasphémateurs, rebelles à leur parents, ingrats, sans piété, sans affection naturelle, déloyaux, calomniateurs, sans frein, cruels, ennemis du bien, traîtres, impulsifs, aveuglé par l’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la puissance. » (2 Timothée 3)
Ne sommes-nous pas, de nos jours, dans ce temps-là ?
Vous avez bien lu l’introduction de cette énumération : « …dans les derniers jours… ». Mais les derniers jours de quoi ? Serait-ce bientôt la fin du monde ? Non, pas du tout, car avant cela, bien des événements vont se produire. Il est question ici des derniers jours du temps de la grâce divine qui se terminera par le retour du Seigneur Jésus qui enlèvera de ce monde son Eglise constituée de tous ses rachetés pour l’introduire dans son ciel. Pour ceux qui resteront sur la terre, il sera trop tard. La grâce ne leur sera plus offerte, ce sera pour eux l’attente du jugement.
Oui, Jésus vient bientôt. Il termine son saint Livre (la Bible) par cette promesse : « Voici, je viens bientôt »
« Mais où est la promesse de sa venue ? diront les moqueurs des derniers jours car, depuis que les pères se sont endormis, tout demeure dans le même état depuis le commencement de la création. »
(2 Pierre 3 v.3-4)
« N’oubliez pas ceci, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la promesse, comme certains estiment qu’il y a du retardement ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3 v.9)
Le Seigneur ne tarde pas, il est patient… mais le temps de sa patience prendra fin. Quand la dernière pierre sera ajoutée à l’édifice de l’Eglise, Il reviendra.
« Le Seigneur lui-même, à un signal donné, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront d’abord ; puis nous qui serons encore en vie, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, dans les airs ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » (1 Thessaloniciens 4 v.16 à 18)
Y serez-vous, cher lecteur ?
N’oubliez pas que nous sommes dans les derniers jours. Et si c’était aujourd'hui le dernier jour ?