« Moi, je suis chrétien, j’ai fait ma communion quand j’étais jeune ; j’ai même été enfant de chœur ! »
« Moi je suis chrétien : je suis baptisé et je me suis marié à l’église. »
« Moi je suis chrétien, la preuve : je vais à l’église tous les… enfin, pas tous les dimanches, mais... quand je peux. »
« Moi je suis chrétien, je récite le “Notre Père” chaque matin et d’autres prières à l’occasion… »
Telles sont les réponses que nous entendons souvent à la question : « Êtes-vous chrétien ? »
Baptême, communion, mariage, enterrement : quatre cérémonies suffiraient-elles pour être chrétien ? On sacrifie trois journées de sa vie – car la quatrième ne nous appartient déjà plus - et pour se donner bonne conscience, on ajoute la fréquentation de temps à autre à un office religieux, quelques prières que l’on récite par cœur, et l’on se dit être un bon chrétien ! Facile n’est-ce pas ? Mais c’est une redoutable illusion !
Qu’est-ce qu’un chrétien ?
Le mot chrétien vient du latin christianus, de Christus, le Christ. Celui qui porte le nom de chrétien porte ainsi le nom de Christ. En a-t-on le droit ? Pour que nous puissions porter chacun notre nom, il a fallu qu’à notre naissance, l’état civil enregistre notre filiation. De même, pour avoir le droit de porter le nom de Christ, il faut faire partie de la famille de Dieu dans laquelle nous ne pouvons entrer que par une autre naissance, une naissance spirituelle. C’est pourquoi Jésus Christ a dit à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu … Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : il vous faut être nés de nouveau » (Jean 3 v.3 et 7). Cette nouvelle naissance, c’est la réception d’une nouvelle vie, la vie divine que l’on obtient par la foi, en recevant Jésus Christ comme notre Sauveur personnel. « A tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1 v.12).
Vous avez bien lu : Être un enfant de Dieu et pouvoir donc être appelé de son nom ou du nom de Christ, c’est un droit, mais un droit qui n’est donné qu’à ceux qui, se reconnaissant pécheurs perdus, ont reçu Jésus comme leur Sauveur.
Maintenant, je vous repose la question : Êtes-vous chrétien ? Autrement dit : Êtes-vous né de nouveau ? Avez-vous reçu Jésus comme votre Sauveur ? Avez-vous le droit d’être appelé de son nom ?
Deux sortes de “chrétiens”
En fait, il y a deux sortes de chrétiens :
- Les véritables chrétiens : ce sont ceux qui connaissent véritablement le Christ et qui ont une véritable relation avec lui. Ils ont la paix avec Dieu depuis qu’ils ont confessé leur état de péché et qu’ils ont cru en l’œuvre de son Fils accomplie à la croix.
- et les chrétiens de nom : ce sont ceux qui professent le christianisme sous couvert d’une religion ou d’une forme de religion ou en étant inscrit sur le registre de baptême d’une église ou ayant fait leur communion solennelle (souvent sans même en connaître la signification).
La chrétienté, c’est-à-dire l’ensemble de tous ceux qui se déclarent chrétiens, est comparée dans la Bible à une grande maison dans laquelle il y a des vases à honneur et des vases à déshonneur (2 Timothée 2 v.20)
De quelle catégorie de chrétiens faites-vous partie ? Il vaut la peine de se poser cette question, car l’avenir éternel n’est pas le même. Jésus a promis qu’il reviendra du ciel pour prendre avec lui tous ses rachetés (les véritables chrétiens) qui jouiront d’une éternité de bonheur avec lui. A ce moment-là, ceux qui n’ont que le nom de chrétien sans avoir la vie divine resteront ici-bas et se rendront compte de “disparitions” : Un mari ne trouvera plus sa femme qui, elle, est véritablement croyante (ou vice-versa), des enfants ne trouveront plus leurs parents... et ils crieront comme les vierges folles qui n’avaient pas pris d’huile pour leurs lampes : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! ». Ce sera terrible quand ils entendront sa réponse : « En vérité, je vous le dis : je ne vous connais pas » (Matthieu 25 v.11-12). Certains diront : « Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues » (Luc 13 v.26) ou : « Nous avons pris la scène (ou l’eucharistie), nous avons entendu des sermons, nous avons fait la communion, nous avons été baptisés… ». La réponse sera : « Je ne vous ai jamais connus ; allez-vous-en loin de moi, vous qui pratiquez l’injustice. » (v.27 et Matthieu 7 v.23)
Jésus revient bientôt. Quand ? Nous l’ignorons, Dieu seul le sait. Et si c’était aujourd’hui ? Et si c’était avant que vous ayez fini la lecture de ce message ? Êtes-vous prêt ?
« Prépare-toi à rencontrer ton Dieu » vous dit la Bible, car un jour, vous le rencontrerez soit comme le Dieu Sauveur lorsque Jésus reviendra, soit comme le Juge lors du dernier jugement décrit dans le livre de l’Apocalypse. Là, ce ne seront pas les livres de baptêmes, ni ceux où sont enregistrés les membres d’une église qui seront consultés, mais « un autre livre qui est celui de la vie… Et si quelqu’un n’était pas écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20 v.11 à 15)
Pour être inscrit dans le livre de vie, il faut être né de nouveau. Venir par la foi à Jésus, c’est réellement naître à une vie nouvelle qui trouve sa source en Dieu. En se développant, cette vie nous amène à refléter quelques traits moraux de Jésus lui-même. C’est cela, être un véritable chrétien.
* * *