Au commencement…
* * *
Au commencement, Dieu créa ...
La Bible commence par cette parole : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1 v.1)
Puis elle nous donne les différentes étapes de la création : Le 1er jour, puis le 2ème jour... jusqu’au 7ème jour où Dieu se reposa de toute son œuvre. Ces jours sont-ils de 24 heures, de mille ans puisque « un jour est devant e Seigneur comme mille ans et mille ans comme un jour » (2 Pierre 3 v.8 ; voir aussi Psaume 90 v.4) ou des jours à durée indéterminée ? Nous l’ignorons. Dieu n’a pas voulu satisfaire notre curiosité, il nous a simplement révélé ce que nous devons savoir.
Ignorons les absurdités inventées par les hommes telles que l’évolution ou le "big-bang" et tenons-nous en à la Parole de Dieu : « Par la foi, nous comprenons que l’univers a été formé par la Parole de Dieu » (Hébreux 11 v.3)
Si nous voulons créer quelque chose, nous avons d’abord besoin de matière première et de matériel. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » a déclaré Lavoisier ; tandis que pour Dieu, il suffit de sa parole et tout est fait à partir de rien :
« Et Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » (Genèse 1 v.3)
« Et Dieu dit : … Et il fut ainsi. » (6 fois : v.6, 9, 14, 20, 24, 26)
La création a donc eu un commencement, comme le dit un proverbe : "Il y a un commencement à tout". Il y a toutefois une exception importante :
Au commencement était la Parole…
L’Evangile selon Jean commence par ces mots : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. » (Jean 1 v.1 à 3)
En lisant le v.14 : « Et la Parole a été faite chair », nous comprenons qu’il s’agit de Jésus Christ.
Ce début de l’Evangile selon Jean nous apprend donc que Jésus est la Parole, la parfaite expression des pensées de Dieu. Il était avec Dieu, donc une Personne distincte de Dieu tout en étant Dieu : la Parole était Dieu. Nous voici donc devant le mystère de la Déité existant de toute éternité (plusieurs Personnes divines ne formant qu’un seul Dieu), avant le commencement de toutes choses.
« Au commencement était la Parole ». Non pas : "se fit" la Parole, ou qu’elle vint à l’existence, mais elle était. Bien avant le commencement de toutes choses, Jésus Christ est le Fils de Dieu de toute éternité.
« Jésus Christ est le même hier, et aujourd’hui et éternellement. » (Hébreux 13 v.8)
« Par lui ont été créées toutes les choses dans les cieux et sur la terre … toutes les choses ont été créées par lui et pour lui. Et il est, lui, avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » (Colossiens 1 v.16-17)
La Sagesse qui n'est autre que Jésus Christ dit :
« L’Eternel Dieu m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre… Il n’avait pas encore fait la terre, ni le premier atome de la poussière du monde … Quand il disposait les cieux, j’étais là… J’étais à l’œuvre auprès de lui et je faisais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes. » (Proverbes 8 v.22 à 31)
Ces paroles nous font remonter le cours du temps avant le commencement des choses créées. Bien plus loin que nos pensées peuvent aller dans l’éternité passée la Sagesse était là, Personne à côté de Dieu, le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d’amour et de joie pour concevoir, puis réaliser ensemble l’œuvre de la création.
« Dès avant les origines de la terre… dit la Sagesse… quand il disposait les cieux, j’étais à l’œuvre auprès de lui (de Dieu le Père)… et mes délices étaient dans les fils des hommes. »
Quelle chose extraordinaire ! Mystère insondable ! Avant qu’il n’existe un seul homme, avant même qu’il y ait la terre pour le porter, nous avons été, vous et moi, connus et aimés.
Cet amour éternel a été manifesté de manière éclatante à la croix de Golgotha où Jésus, le Fils éternel de Dieu, ayant pris un corps, s’est offert lui-même pour subir la terrible condamnation que nous méritions tous à cause de nos péchés.
Tu m'as aimé Seigneur, avant que la lumière
Brillât sur l’univers que ta voix a formé,
Et que l’astre du jour, parcourant sa carrière,
Versât la vie à flot sur la nature entière.
Jésus, tu m’as aimé !
Jésus, tu m’as aimé !
Combien tu m’as aimé, quand, sur la croix infâme,
On vit, Seigneur Jésus, ton corps inanimé ;
Quand, pour me racheter de l’éternelle flamme,
Tu as pris sur Toi tous les péchés de mon âme,
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé !
(Adapté de F. Chavannes)
* * *