Le premier meurtre
Savez-vous qui est le premier meurtrier de l’histoire humaine ? C’est Caïn qui tua son frère Abel. Pourquoi commit-il cet affreux crime ? Par jalousie. Nous lisons dans le premier livre de la Bible, Genèse chapitre 4, que « Abel était berger et Caïn labourait la terre. Et Caïn apporta une offrande à Dieu, du fruit de la terre. Abel, de son côté, offrit des premiers-nés de son troupeau. L’Eternel Dieu eut égard à Abel et à son offrande, mais à Caïn et son offrande, il n’eut pas égard. Caïn fut très irrité … et il arriva que, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua. »
Pourquoi Dieu n’a-t-il pas agréé l’offrande de Caïn alors qu’il eut égard à celle d’Abel ? Parque Caïn apporta du fruit de son travail, fruit d’une terre maudite à cause du péché. Satisfait de lui-même et de ses propres œuvres, inconscient du péché et de ses conséquences, il se présente à Dieu avec les fruits de son propre travail.
Combien y en a-t-il eu depuis, et combien y en a-t-il encore aujourd’hui qui, comme Caïn, pensent être agréés de Dieu à cause de leurs propres œuvres et de leur mérite. « Ah ! Si je fais ceci ou cela, si j’assiste aux offices religieux chaque semaine, si je récite mes prières régulièrement… Dieu m’acceptera ! Et si je fais attention à bien me conduire, et des œuvres charitables, je serai ainsi agréable à Dieu et je mériterai mon salut ! ». Si vous raisonnez ainsi, cher(e) ami(e), permettez de vous dire, en toute affection, que vous faites une fatale erreur. Aucune œuvre ni aucune offre de votre part ne peut vous rendre juste devant Dieu. Vous ne pouvez être justifié, sauvé que par la foi en Jésus Christ qui s’est lui-même offert à la croix en sacrifice parfait pour l’expiation de vos péchés.
« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi,
et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ;
non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie. »
(Ephésiens ch.2 v.8)
« Dieu nous sauva, non pas sur la base d'œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde » (Tite 3 v.5)
Abel avait compris que, pour être accepté de Dieu, il fallait qu’une victime soit sacrifiée. C’est pourquoi il offrit des premiers-nés de son troupeau, et Dieu eut égard à lui et à son offrande.
Caïn, premier homme né sur la terre, est l’ancêtre de tous les propres justes.
Abel est le premier de la lignée des hommes de foi cités au chapitre 11 de l’épître aux Hébreux. (Hébreux 11 v.4)
Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua. Et la vivante Parole de Dieu qui discerne les pensées et les intentions du cœur (Hébreux 4 v.12) met son motif à découvert : la jalousie. « Pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3 v.12).
Le plus ignoble des meurtres
Quelques siècles plus tard, quand Jésus Christ vint sur la terre, il fut mis à mort pour le même motif. Sa perfection fit ressortir les mauvaises œuvres des hommes, tout comme la lumière éclaire ce qui est caché dans l’obscurité.
« La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres que la lumière, car leurs oeuvres étaient mauvaises, car quiconque fait le mal hait la lumière… » (Jean 3 v.19-20)
Comme Caïn a haï son frère au point de le tuer, la haine de l’homme l’a conduit à commettre l’affreux crime, le plus ignoble, tel qu’il n’y en a jamais eu dans l’histoire de l’humanité : la crucifixion du Fils de Dieu.
Jésus Christ mourant sur la croix est la démonstration de deux choses :
1 – Du côté de l’homme : la haine de son cœur qui a été jusqu’à verser le sang du Juste.
2 – Du côté de Dieu : son amour qui a été jusqu’à donner son Fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique... » (Jean 3 v.16) et l’amour de Jésus qui s’est laissé volontairement clouer sur la croix pour expier lui-même nos péchés. « Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3 v.18)
En vertu de la mort de Christ, l’amour de Dieu peut pardonner même les plus grands criminels. Étant sur la croix, Jésus dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 v.34)
Celui qui a voulu pardonner ses propres bourreaux veut vous pardonner, vous aussi.