Trahis par eux-mêmes !
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Applaudi par la foule, un conférencier athée s’évertuait à démontrer, par des arguments qu’il essayait de rendre convaincants, que c’est de la folie de croire en un Dieu vivant.
Dès qu’une occasion favorable se présenta pour la discussion, un homme se leva puis s’avança. Il raconta ce qu’il avait vu quelque temps auparavant, depuis la berge d’un fleuve :
Une barque entraînée par le courant vers de dangereux rapides. Il s’y trouvait un homme qui faisait tout son possible pour atteindre la rive mais, constatant l’inutilité de ses efforts et son incapacité de faire quoi que ce soit pour son salut, cet homme jeta loin sa rame et invoqua le secours de Dieu. Comme par miracle, il fut sauvé de la mort.
On peut imaginer la confusion du conférencier quand son interlocuteur le montra du doigt et dit : « Voilà l’homme dont je viens de parler, et il cherche aujourd’hui à vous prouver qu’il n’y a ni Dieu, ni éternité, ni jugement, ni besoin de salut ! »
L’athée disparut et la foule se dispersa, profondément émue de ce qu’elle venait d’entendre.
Cher lecteur, peut-être êtes-vous passé par des épreuves ou des circonstances difficiles dans lesquelles vous ne voyiez pas d’issue. Peut-être avez-vous invoqué Dieu et avez-vous vu sa main vous délivrer.
Qui n’a pas été guéri d’une maladie qui aurait pu être fatale ? Qui n’a pas frôlé l’accident qui aurait pu être mortel ? Mais une fois l’épreuve passée, vous êtes-vous souvenu de la miséricorde divine ? Ou continuez-vous à vivre, indifférent, comme si Dieu n’existait pas ?
Telle ou telle circonstance que Dieu permet est un avertissement qui nous rappelle que la vie peut prendre fin à tout moment et qu’il faut être prêt maintenant.
« Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre et l’on n’y prend pas garde » (Job 33 v.14)
« Prenez garde de ne pas refuser celui qui parle … de celui qui parle ainsi des cieux » (Hébreux 12 v.25)
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Un autre jour, un autre conférencier athée essayait de convaincre son auditoire de l’inexistence de Dieu. Afin de prouver la prétendue véracité de ses arguments, il dit d’une voix tonitruante : « Si Dieu existe et qu’il a le pouvoir de donner la vie ou de la reprendre, que je meure dans les deux minutes qui suivent ! »
Deux minutes de silence pesant et angoissant à la fin desquelles l’orateur déclara sur un ton triomphant : « Vous voyez bien qu’il n’y a pas de Dieu : je suis encore en vie ! »
Un auditeur se leva et posa la question au conférencier :
« Avez-vous des enfants ?
– Oui, j’ai un fils.
– Si votre fils vous demandait de le faire mourir dans les deux minutes, le feriez-vous ?
– Certainement pas, je l’aime trop !
– Voilà pourquoi vous êtes encore en vie, cher Monsieur ! Dieu vous aime trop pour vous faire mourir maintenant, même si vous le lui demandez.
« Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? — dit le Seigneur, l'Éternel— N'est-ce pas plutôt à ce qu'il se détourne de ses voies et qu'il vive ? » (Ézéchiel 18 v.23)
« Je suis vivant — dit le Seigneur, l'Éternel — ce que je désire, ce n’est pas le méchant meure, mais plutôt que le méchant se détourne de sa voie et qu'il vive ! Revenez, revenez de vos mauvaises voies ! Et pourquoi mourriez-vous, … ? » (Ézéchiel 33 v.11)
« Notre Dieu sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité» (1 Timothée 2 v.4)
« Il est patient envers vous, voulant qu'aucun ne périsse mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3 v.9)