Le salut vient d'en haut
Un voyageur se trouvait sur le pont d’un bateau quand il vit tomber à l’eau du linge qui était étendu sur une corde. Un matelot courageux et serviable se jeta à la mer pour récupérer le linge que les vagues emportaient. De l’autre côté du navire, des passagers étaient en train d’observer les évolutions d’un énorme requin autour de la coque. Un autre membre de l’équipage, voyant soudain le danger que courait son camarade, alla vite chercher des morceaux de viande à jeter en appât au requin pour donner au nageur le temps de regagner le bateau. Tout le monde criait : « Laisse tout, vite, vite, un requin ! » et on jetait des cordes à la mer pour hisser à bord le matelot en péril. Le requin se retourna pour happer le linge flottant et le nageur eut juste le temps de saisir une corde au moment même où l’énorme poisson s’élançait sur lui.
Voilà un homme qui était en danger de mort et dans l’incapacité absolue de se délivrer lui-même. Le salut ne pouvait venir que de l’extérieur. Il en est de même pour tout être humain : il ne peut se sauver lui-même. Ni son courage, ni sa serviabilité, ni aucune oeuvre aussi bonne soit-elle ne peuvent apporter quoique ce soit pour son salut. Qui donc lui portera secours ? Dieu seul, car il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3 v.16)
La main qui saisit la corde nous fait penser à la foi qui s’empare du salut que Dieu offre.
Il y a toutefois une différence : Si l’homme est perdu, c’est à cause de ses péchés qui le sépare du Dieu saint et juste. Pour que l’homme puisse être sauvé, il a fallu que ses péchés soient expiés. C’est pourquoi, à cause de son grand amour, Dieu a donné son Fils unique, Jésus qui, par obéissance au Père et par amour pour nous, est venu et a porté lui-même tous nos péchés, subissant le châtiment à notre place en souffrant et mourant sur la croix. Il est maintenant ressuscité et il vous tend la main pour vous sauver. Saisissez-la par la foi ! Saisissez-la maintenant !