La parabole des talents
Dans la parabole des 10 vierges faisant l’objet du message de la semaine dernière, il est question de l’attente du Seigneur qui vient bientôt chercher son Eglise, l’ensemble des ses rachetés, pour l’introduire dans le ciel avec Lui, dans la « maison du Père » (Jean 14 v.2-3). Jésus termine cette parabole par cette exhortation : « Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure.» (Matthieu 25 v.11)
Attendre le Seigneur et veiller ne signifie pas ne rien faire jusqu’à ce qu’il vienne. Rappelons l’exemple des Thessaloniciens qui se sont « tournés vers Dieu … pour servir le Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils… » (1 Thess.1 v.9-10)
C’est pourquoi la parabole des 10 vierges est aussitôt suivie de celle des talents qui nous parle de service :
C’est comme un homme qui, s’en allant hors du pays, confia ses biens à ses serviteurs. A l’un, il donna cinq talents, à un autre deux, à un autre un, chacun selon sa propre capacité. Celui qui avait reçu cinq talents les fit fructifier et en acquit cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en acquit deux autres. Mais celui qui avait reçu un talent creusa dans la terre et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître revint et lorsque les deux serviteurs lui rendirent compte des talents acquis, le maître dit à chacun : « Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en ce qui est peu, je t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. »
Quant à celui qui avait reçu un talent, il s’approcha aussi de son maître et lui dit : « Je te connaissais comme un homme dur … alors par crainte, j’ai caché ton talent dans la terre. Voici ce qui t’appartient. » (Matthieu 25 v.14 à 30)
Chaque croyant a reçu de la part de son divin Maître plus ou moins de talents selon ses propres compétences et chacun est responsable de les faire fructifier. Que faisons-nous de l’intelligence que le Seigneur nous a confiée, de notre mémoire, de notre santé, de nos loisirs, de nos biens matériels, etc. ? Peut-être un de nos lecteurs utilise-t-il ces talents en creusant dans la terre pour les cacher, autrement dit pour ne jouir que pour lui-même des biens terrestres. Que rendra-t-il à son Maître lorsqu’il reviendra ?
Oh ! Combien ce sera merveilleux pour ceux et celles qui s’entendront dire : « Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en ce qui est peu, je t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. »
Ne voulons-nous pas « entrer dans la joie de notre Maître » (c’est-à-dire : participer, s'unir à sa joie) « lui qui, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte » ? (Hébreux 12 v.2)
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Seigneur, toi qui pour nous t’offris en sacrifice,
Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service
Nos jours, nos biens, nos corps, nos cœurs.
Donne-nous de marcher, malgré notre faiblesse,
Sous ton œil tutélaire et que par toi, sans cesse,
Nous soyons tous plus que vainqueurs.
Fais-nous toujours goûter combien c’est douce chose,
Pour tout enfant de Dieu qui, sur toi, se repose
De t’aimer et de te servir !
« Pour moi vivre, c’est Christ » : que ce soit la devise
De tous tes rachetés ; que chacun d’eux le dise,
Et que tous sachent l’accomplir.
(Hymnes et Cantiques n° 140)