On raconte qu’un pasteur noir américain ayant des idées originales annonça un jour qu’il y aurait, à une certaine date, un service funèbre. Ce sera, avait-t-il dit, une cérémonie pour une personne que chacun connaissait très bien.
Au jour dit, la salle était pleine de curieux. Ce n’était pas habituel d’annoncer un service funèbre sans dire qui était le mort !
Un chœur chanta un hymne, puis le prédicateur prit la parole. Son message avait de quoi surprendre ! Loin de parler des mérites du défunt, il se mit à le décrire comme un homme qui n’avait pas observé les commandements divins. Il avait su ne pas tomber sous les coups de la justice des hommes, mais il aurait à affronter celle de Dieu. L’orateur termina par une pathétique conclusion sur le sort réservé aux âmes qui ne se sont pas mises en règle avec Dieu, ayant méprisé sa grâce.
L’auditoire était de plus en plus intrigué, chacun se demandant quel était ce mystérieux personnage…
Le pasteur ayant achevé son discours ordonna d’ôter le couvercle du cercueil et invita les assistants à défiler devant celui-ci en se penchant sur le mort pour bien le reconnaître. Un long défilé commença. Les derniers voyaient les premiers se redresser avec un visage plus ou moins crispé et se retirer en silence. Qu’avaient-ils donc vu ?
Le prédicateur avait tout simplement placé au fond du cercueil un grand miroir. Chacun, en se penchant, avait pu voir sa propre image !
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Cette histoire comique vous a probablement fait rire ou tout au moins sourire. Permettez-moi toutefois d’y ajouter une conclusion sérieuse :
La Bible est comparée à un miroir qui réfléchit l’état moral de chacun. Elle ne flatte pas l’homme, bien au contraire, elle dénonce le péché.
Mon plus cher souhait est que chaque lecteur ou lectrice de cette histoire ne soit pas vu dans ce miroir tel que la Bible le déclare pour tout homme non repenti : «mort dans ses fautes et ses péchés » (Ephésiens 2 v.1) mais comme «sauvé par la grâce, par le moyen de la foi » (v.8) et «vivifiés ensemble avec le Christ… » ( v.5)