Jésus entra dans une synagogue où se trouvait un homme ayant la main paralysée. Les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat, afin de l’accuser.
Jésus dit alors à l’homme qui avait la main paralysée :
« Lève-toi là, devant tous. »
Puis il dit aux gens :
« Est-il permis de faire le bien le jour du sabbat ou de faire le mal ? … »
Mais ils gardaient le silence. Après les avoir regardés à la ronde avec colère, étant attristé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à l’homme :
« É tends ta main. »
Il l'étendit, et sa main fut rétablie.
Alors les pharisiens(1), sortant aussitôt avec les hérodiens(2), tinrent conseil contre Jésus pour le faire périr.
Jésus se retira avec ses disciples… (Marc 3 v.1 à 7)
(1) Pharisiens : Secte juive très attachée à la Loi de Moïse et aux traditions ajoutées au cours des siècles.
(2) Hérodiens : Juifs occupant des hautes fonctions grâce à la protection d’Hérode et de ses successeurs.
On pourrait parler des pharisiens qui haïssaient Jésus parce qu’ils étaient jaloux de son pouvoir et de son autorité sur les foules, mais le but en rappelant ce récit n’est pas tant de parler d’eux, mais de la guérison de cet homme qui avait la main paralysée.
Imaginons aujourd’hui quelqu’un ayant la main sèche, donc sans vie et les doigt restants définitivement courbés. Il s’entend dire de la part d’un autre – fut-il un grand médecin – : « Étends ta main ». Quel serait sa réaction ? « Celui-ci n’est-il pas fou ? se dirait-il. Il me demande d’étendre ma main alors qu’il sait que je ne peux pas ! ». En effet, la logique humaine veut que la main soit premièrement guérie pour que son propriétaire puisse l’étendre, mais le Seigneur Jésus, lui, demande d’abord un acte de foi et d’obéissance. Imaginons que cet homme n’ait pas cru à la puissance divine de Jésus et qu’il n’ait pas obéi en étendant sa main, celle-ci serait restée paralysée. Mais parce qu’il a cru et qu’il a obéi, il a été guéri.
Il est dit au verset 6 : « Il l’étendit, et sa main fut guérie » et non pas, comme la logique le voudrait : « Sa main fut guérie et il put donc l’étendre ». Matthieu relate ce même récit et écrit : « Il l’étendit, et elle fut rendue saine comme l’autre » (Matthieu 12 v.13). Il n’y a pas de purification sans obéissance.
La foi et l’obéissance qui en découle sont indispensables au salut de l’âme.
La foi, c’est-à-dire la pleine confiance en Dieu et en sa Parole et l’obéissance à sa Parole qui vous dit :
« Repentez-vous et croyez à l’Evangile. » (Marc 1 v.15)
« Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 v.36)
« Il (le Christ) est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur du salut éternel »
(Hébreux 5 v.9)
« …quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Dieu ? »
(1 Pierre 4 v.17)
Pécheur, je voudrais te guérir ;
J’ai vu tes larmes et ta souffrance ;
Mais pour avoir la délivrance,
Il faut t'apprendre à m’obéir.
Voici, je me tiens à la porte,
Je suis ton Maître et ton Sauveur.
C’est le bonheur que je t’apporte :
Ne veux-tu pas m’ouvrir ton cœur ?
Ch. Rochedieu